La Ville de Bruxelles compte un peu plus de 180.000 habitants. Il s’agit de la plus importante commune bruxelloise en population et en superficie. Elle rassemble plus de 25 % de tous les commerces de la Région. Ses noyaux commerçants se concentrent bien évidemment dans le centre-ville (environ 2.900 points de vente) mais aussi dans le Haut de la Ville (presque 1.100 points de vente), les Marolles (environ 500), Bockstael (sur Laeken, un peu plus de 400) ou encore le Sablon pour les principaux.
Comme partout, la Ville a pris différentes mesures afin d’aider les commerces locaux gravement touchés par la crise du coronavirus. « Durant la phase de confinement, nous avons suspendu les redevances pour les marchés, kiosques et ambulants et réduit de 50 % la redevance terrasse annuelle pour soutenir spécialement le secteur de l’Horeca », précise Fabian Maingain, échevin des Classes moyennes et du Commerce. « Nous avons aussi suspendu les loyers commerciaux pour les biens de notre Régie foncière et du Cpas durant les mois d’avril et mai. Après le premier confinement, nous avons autorisé l’extension des terrasses, notamment sur les parkings, et organisé les flux de passage dans les principales artères commerçantes ainsi que sur les marchés. Parmi d’autres mesures, nous avons continué les e-formations pour aider les commerçants à digitaliser leurs activités économiques. Nous leur avons aussi proposé de se former en e-marketing pour qu’ils puissent mieux communiquer et attirer la clientèle. Nous poursuivons d’ailleurs ces formations. »
Suite aux mesures de confinement liées à la seconde vague de coronavirus, la Ville a décidé d’octroyer une prime de 2.000 euros pour les bars, cafés et boîtes de nuit qui doivent fermer pendant un mois. Le coût, pour cette seule opération, est estimé à 1 million d’euros. La Régie et le Cpas de la Ville ont exonéré, pour au moins un mois, les locataires qui doivent fermer.