Le commerce extérieur : un pilier de croissance pour l’économie bruxelloise

De par sa position géographique au cœur de l’Europe, son rôle de capitale politique nationale et internationale et la diversité de son tissu d’entreprises, d’industries et d’artisans, Bruxelles est une économie ouverte sur le monde qui s’appuie sur des relations économiques et commerciales intenses à l’international.  

Au regard de récentes études, les exportations représentent ainsi un tiers de la création de richesse et permettent la création, de manière directe ou indirecte, de près d’un emploi sur trois de la Région de Bruxelles-Capitale. C’est ce qu’il ressort des dernières données recueillies par hub.brussels, l’Agence bruxelloise pour l’Entrepreneuriat et Perspective.brussels [1].

Promouvoir l’exportation et la rendre accessible au plus grand nombre permet non seulement aux entreprises de se développer, mais cela bénéficie également à l’économie bruxelloise. En effet, chaque euro investi dans la promotion du commerce extérieur génère en moyenne 172€ d’exportations supplémentaires et 396€ de PIB additionnel[2]. L’exportation est un moteur de croissance crucial, notamment pour les PME, qui représentent plus de 99 % du tissu économique bruxellois. Les exportations ne sont en effet pas uniquement l’apanage des grandes entreprises ; de nombreuses petites entreprises, startups et jeunes pousses technologiques, par exemple, y contribuent activement.

À travers son soutien quotidien aux entreprises, hub.brussels contribue activement à la dynamique d’internationalisation des entreprises bruxelloises. En 2024, l’agence a accompagné 2449 entreprises dans leur démarche d’internationalisation, via des missions économiques et salons à l’étranger, des conseils stratégiques et un réseau de 33 bureaux bruxellois à l’étranger.

« Le commerce international n’est pas seulement une opportunité, mais une nécessité stratégique pour garantir la prospérité économique, la résilience et l’autonomie de Bruxelles. Qui plus est, les entreprises exportatrices sont également plus susceptibles d’innover, de grandir et de créer de l’emploi localement» explique Isabelle Grippa, CEO de hub.brussels.

Vers une réforme du système de primes à l’exportation

La suspension actuelle des primes à l’exportation a ouvert la voie à une réflexion de fond menée par la Secrétaire d’État bruxelloise Ans Persoons en charge du Commerce extérieur,  en concertation avec hub.brussels, Bruxelles Économie et Emploi ainsi que BECI. Une réunion de travail avec des entreprises a récemment permis de faire le point sur les besoins du terrain et de partager les constats sur les mécanismes de soutien à l’exportation.

« Malgré la suspension actuelle du système de primes à l’exportation par manque de budget, nous poursuivons le travail avec hub.brussels, Beci et Bruxelles Economie et Emploi, et ce même en affaires courantes, afin de préparer au mieux la future réforme du système de primes à l’exportation. Notre objectif est de fournir l’ensemble des éléments nécessaires afin que le futur Gouvernement puisse rapidement décider du système le plus adapté pour le soutenir nos entreprises à l’international. » déclare Ans Persoons, Secrétaire d’Etat bruxelloise au Commerce Extérieur.

Le prochain gouvernement régional pourra en effet s’appuyer sur ces éléments concrets (évaluation du système actuel, retours des entreprises, recommandations des administrations, etc.) pour repenser le système et, à terme, offrir un soutien mieux adapté aux défis de l’internationalisation. 

«  Bruxelles Economie et Emploi a réalisé une évaluation du dispositif des primes à l’export et a fait part de propositions de réforme, afin de rendre ce dispositif plus agile pour les PME bruxelloises », explique Stéphanie Sauvage, directrice générale de Bruxelles Economie et Emploi.