MeDoFly : En première ligne

2 février 2023 par

BECI Community

MeDoFly, en première ligne

Rencontre avec les 7 premiers participants à Medofly, le programme de Beci qui aide les entreprises participantes à grandir…

Medofly, c’est le programme d’accélération mis au point par BECI avec l’aide de nombreux partenaires. Il est divisé en trois partie. Le Me consiste en une série de conférences-rencontres avec des scalers qui ont réussi – Univercells, eFarmz, Efficy, CowBoy et beaucoup d’autres. Ce premier volet vise à inspirer des porteurs de projets. « Cette mise en contact les amène aussi à s’interroger lucidement sur leurs ambitions et ce qu’ils sont prêts à donner d’eux-mêmes pour les atteindre » , souligne Alain Heureux, dirigeant de la Virtuology Academy et pilote du programme.

Après présentation de leur entreprise, ceux prêts à se lancer dans l’aventure du scaling intègrent la partie Do du programme. Là une série d’experts dans 10 domaines clés – stratégie, HR, leadership, développement commercial…- échangent avec les dirigeants et les challengent afin d’identifier les facteurs importants qui permettent de passer à un projet de croissance, ainsi que les nœuds éventuels.

La partie Fly consiste, trimestre après trimestre et sur une période de trois ans, à accompagner les entreprises, en évaluant avec elles les progrès et en leur donnant accès aux ressources du réseau – très riche – de Beci. « Les CEO restent totalement maîtres du rythme auquel ils implémentent les actions qui peuvent émaner de nos discussions. Pour notre part, nous nous engageons avant tout à leur poser les bonnes questions », ajoute Alain Heureux.

Mais au fond, pourquoi un tel programme ? « La région bruxelloise est riche en initiatives de soutien aux startups mais pas encore véritablement aux sociétés en phase de croissance », explique Eric Vanden Bemden, coordinateur du programme. « Focus sur la croissance, partage d’expertise, mise en réseau : tout cela fait partie de l’ADN de BECI ».

Via les chambres de commerce à l’étranger avec lesquelles elle travaille, l’accompagnement de BECI peut aussi aider les sociétés concernées à sortir de nos frontières. Le programme soutient toute entreprise ambitieuse – existante depuis plusieurs années ou bien souhaitant lancer un nouveau projet déjà arrivé à maturité. « Nous espérons tripler la valorisation des entreprises accompagnées dans les 3 à 5 prochaines années », précise encore Eric Vanden Bemden.

BBuild

En deux mots : Créée en 2007, Bbuild est une entreprise générale de construction spécialisée dans les petits chantiers de parachèvement intérieur, en BtoB comme en BtoC. La société dispose de tous les corps de métiers. À chaque mission, elle affecte un gestionnaire de chantier dédié en lien avec le client. Elle emploie 25 personnes. Depuis sa création, elle grandit au rythme de 20 % par an.
Pourquoi MeDoFly : « Pour assurer la croissance importante de la société, il faut mettre des outils en place. Juridique, commercial, financier, marketing …un entrepreneur doit être expert dans tous les domaines », explique Stan Birg, fondateur et gérant.
Premier retour : « Le programme permet d’élargir son networking, d’écouter des experts et de leur poser des questions. C’est une super façon d’échanger avec d’autres entrepreneurs. Reste que, de façon très terre à terre, je rêverais aussi d’apprendre comment ‘sortir le nez de l’opérationnel’ et de trouver des réponses très pratiques, par exemple via des études de cas. »

8trust

En deux mots : Lancée il y 9 ans, 8trust a depuis étendu sa palette de services et produits. Au développement, elle a ajouté depuis la maintenance et l’hébergement,
ainsi que la consultance en conception et gestion de projets, design et identité. Bien au-delà du site web, l’agence développe aujourd’hui des applications mobiles, intranets, extranets et intègre de solutions de paiement et service tierces. Elle sert 80 clients et compte 7 collaborateurs.
Pourquoi MeDoFly : « Nous avons envie de grandir car nous sommes en mesure aujourd’hui de bâtir sur une base de clients fidèles et satisfaits. Nous voulons réfléchir à une approche stratégique de croissance et d’accélération des ventes. J’apprécie aussi l’accompagnement sur un temps long », explique Alexis Renard, cofondateur.
Premier retour : « La participation au programme me force à sortir du ‘day to day’. Il permet de se faire challenger par les orateurs. Échanger info et idées en dehors du cercle privé évite les biais affectif ».

be ip

En deux mots : be ip fut lancée en 2008. Elle crée des alternatives flexibles et simples
à gérer aux solutions ‘voix sur IP’ propriétaires des grands groupes. Ses 150 clients sont principalement des pouvoirs publics, à qui elle fournit des solutions de standards téléphoniques
et de communication interne et externe, matériel, intégration logicielle et maintenance inclus. Elle est implantée dans plus de 50 % des zones de police francophones. Elle regroupe 11 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires ‘à 7 zéros’.
Pourquoi MeDoFly : « Nous avons toujours évolué sur base du retour clients pour apporter des solutions dimensionnées aux besoins du marché belge. Nous avons été en mesure de développer des solutions de sécurité contre l’écoute clandestine ou le piratage, avec la même souplesse qu’à nos débuts. Mais nous sommes aujourd’hui confrontés à deux challenges », explique Damien Sandras, COO : « trouver de nouveaux investisseurs et établir une stratégie pour rester pertinents dans les 10 prochaines années ».
Premier retour : « La mise en contact du programme est enrichissante. On se fait challenger, mais on reçoit aussi des conseils et on nous ouvre des portes ».

Careforce1

En deux mots : Careforce1 fêtera sa première année dans quelques semaines. Ses 7 expertes
RH sont exclusivement dédiées aux secteurs des soins de santé et sciences de la vie. L’institut Jules
Bordet et l’hôpital psychiatrique Titeca sont au nombre des sociétés et institutions auxquelles elles offrent des services de recrutement, de placement, d’évaluation de compétences, de formation et de coaching.
Pourquoi MeDoFly : « Nous avons développé un business plan sur 5 ans et trouvé une relation de confiance et un bon équilibre avec nos actionnaires. Nous voulons que le programme nous aide à grandir avec des entreprises qui privilégient le rapport humain, en phase avec nos valeurs et ce que nous voulons véhiculer sur le marché. Parmi elles, nous pensons d’ailleurs qu’il y a beaucoup de scale-ups », expliquent Stéphanie de Partz, Véronique Beunnens et Haagère Harrack, les cofondatrices.
Sur quoi capitaliser : Careforce1 dispose d’un actionnariat diversifié, porteur d’expertise dans une série de domaines clés (finance, IT, etc.) sur laquelle l’équipe dirigeante peut s’appuyer. Bien que composée exclusivement de professionnelles RH spécialisées dans les secteurs Healthcare & Life Sciences, l’équipe combine des compétences très complémentaires.

Datos

En deux mots : Créée en 2000, Datos se focalise sur le marché des PME, à qui elle propose ses services, depuis la vente et la maintenance de matériel jusqu’aux solutions d’hébergement en local ou dans le cloud. Ses 7 collaborateurs servent près de 300 clients dans toute la Belgique. L’entreprise dispose de son propre datacenter.
Pourquoi MeDoFly : « RH, legal, sales…Nous voulons aujourd’hui adopter une structure qui nous permettent de scaler et aussi d’accompagner nos clients qui grandissent. Cela passe par un changement de notre mode de fonctionnement. Nous avons déjà optimisé nos process intégrés de ticketing /facturation. Nous avons d’autres idées pour progresser mais le programme peut nous aider à identifier précisément là où nous devons porter nos efforts, notamment dans l’établissement d’une stratégie commerciale », confie Michael Hofman, cofondateur.
Premier retour : « Le programme va nous inciter à passer de la philosophie business à la prise des décisions très concrètes. Les séances ont toutes été très intéressantes. On peut se nourrir des questions des autres, qui vous permettent aussi d’identifier vos propres points clés, de sortir de vos propres schémas de pensée. En tant que techniciens, réfléchir en terme de ‘bénéfice client’, par exemple, peut nous amener voir notre business sous une autre perspective ».

Eventrala

En deux mots : La mission d’Eventrala, créée en 2018, est de permettre à
tout organisateur occasionnel de mettre en place un événement (séminaire, team building, …) de la façon la plus fluide possible et en toute maîtrise.
Via la plateforme eventrala.com, chacun peut s’inspirer puis composer son programme en sélectionnant les prestataires d’activités, gestionnaires de lieux et services de catering proposés par la plateforme.
Sur quoi capitaliser : « J’ai moi-même toute une carrière dans l’événementiel. Notre concept a déjà été validé par bon nombre de fournisseurs, qui sont enregistrés sur notre plateforme. Aujourd’hui, nous jouissons d’énormément de trafic sur le site. Notre principal défi réside dans la conversion », explique Thomas Gillet, fondateur et CEO.
Premier retour : « J’attends du programme qu’il m’aide à trouver le meilleur product/ market fit, voire qu’il valide mes idées, questionne mon business model et m’aide à poser ma stratégie financière. Il est bon de se faire challenger par des personnalités qui ont une expérience business établie et qui ne vous connaissent pas au préalable. Au terme de la deuxième session, j’’ai déjà pu comprendre précisément l’effet que peut avoir le Leadership sur le développement de notre entreprise ».

Ask Nestor

En deux mots : L’objectif d’Ask Nestor, c’est d’améliorer l’expérience employé de ses clients : entreprises et gestionnaires d’immeubles. Assimilée précédemment à un service de conciergerie, l’entreprise a pivoté depuis deux ans vers une plateforme de services étendus, tels la réservation de salles de réunion ou le monitoring de température. Elle épaule les HR et facility managers pour faire des espaces de travail des lieux attractifs.
Pourquoi MeDoFly : « La digitalisation et les new ways of working transforment notre métier. De nouveaux outils opérationnels, d’interaction et de ventes, de nouveaux services mais aussi de nouveaux concurrents. Et de nouvelles opportunités de scaler, notamment géographiquement. Nous sentons ce besoin d’accélération qui nécessite des moyens financiers mais aussi de l’assistance technique, managériale, des échanges et accès aux marchés. Le programme, et plus largement Beci, peut nous aider », explique David Stegmann, cofondateur.
Premier retour : « Le programme nous aide à adopter une vision réellement centrée clients et à ne pas rester focalisés sur son propre service. Nous avons déjà implémenté des recommandations qui permettent une nouvelle dynamique dans le dialogue avec la clientèle. »

Xwork

En deux mots : Fondée en 2021, Xwork réduit les coûts immobiliers et de mobilité des entreprises en leur proposant un réseau de plus de 40 espaces de travail flexibles et inspirants, qui améliorent la qualité de vie et la motivation des employés. Sa plateforme digitale permet à chacun de réserver facilement un flexdesk ou une salle de réunion selon un modèle ‘pay as you use’. 4 personnes en Belgique et 4 développeurs en Ukraine portent le projet.
Sur quoi capitaliser : « Nous avons développé un ‘proof of concept’ testé auprès de 10 grands employeurs belges. Il repose sur étude fouillée identifiant les critères qui font des tiers lieux de travail une réelle valeur ajoutée pour le bien-être des collaborateurs. Notre but est d’offrir un lieu de travail de qualité à moins de 30 minutes de chaque Belge. Notre solution intéresse tant les RH que les sustainability ou facility managers, de même que les CFO en recherche d’économies. Nous avons la chance de compter le groupe international ISS Facility comme actionnaire. De quoi se focaliser sur le market traction en Belgique en 2023, puis ambitionner de scaler à l’international l’année prochaine.»
Pourquoi MeDoFly : « Une start-up n’a pas droit à l’erreur, sous peine de brûler vainement du cash. Ma plateforme a déjà été validée. Je dois maintenant la déployer commercialement. Se faire encadrer par des personnes qui vont me challenger diminuera le risque d’erreur. En associant un jeune de mon équipe au programme, je veux aussi voir plus loin car je ne serai pas toujours là ».