Les expats à Bruxelles : des attentes à satisfaire

Capitale de l’Union européenne, Bruxelles attire nombre d’institutions internationales et sièges de groupes multinationaux. C’est une destination privilégiée pour les expats. Une population plus diversifiée qu’on ne le pense et dont les attentes sont de fait variables.

Les expatriés, communément dénommés expats, sont essentiellement des travailleurs étrangers qualifiés. Ils constituent une population de plus en plus importante à Bruxelles, qui se classe en la matière sur le podium mondial avec Washington et New York. On estime qu’il y a dans la région bruxelloise et dans sa périphérie quelques 220.000 expats dont 40.000 travaillent directement pour les institutions européennes (Commission, Parlement, Conseil des Ministres, etc.) et quelque 4.000 pour l’OTAN. On évalue également à quelque 24.000 personnes le nombre de journalistes, lobbyistes, représentants régionaux et autres diplomates qui gravitent autour des institutions européennes.

Si, de manière générale, les expatriés sont d’abord des personnes résidant dans un autre pays que le leur pour des raisons professionnelles, certains rangent également dans cette catégorie des étudiants ou des exilés fiscaux. Selon le point de vue où l’on se place, le spectre peut se rétrécir ou s’élargir. Certains viennent seuls, d’autres en famille. D’aucuns sont jeunes, d’autres plus âgés. Mais si les profils et les attentes qu’ils ont de leur nouveau point de chute peuvent varier, on retrouve cependant quelques constantes.

Afin de faciliter l’installation des expats et de leur éventuelle famille à Bruxelles, il existe des agences de relocation, mais les institutions bancaires disposent également de services spécialement destinés aux expats. Le premier d’entre eux leur permet déjà d’ouvrir un compte à vue à Bruxelles avec les cartes de paiement au départ de leur pays d’origine. L’aspect bancaire n’est pas négligeable, car les habitudes peuvent varier fortement d’un pays à un autre. Dans la foulée, d’autres attentes doivent être comblées, pour lesquelles les partenaires apportent leur soutien et expertise.

Ainsi, l’aide à la recherche d’un logement. Certaines communes historiquement prisées comme Uccle et Woluwe sont toujours des destinations de choix, mais on observe aujourd’hui que d’autres communes remportent du succès, comme Saint-Gilles ou Forest. En fait, de nombreux expats sont aujourd’hui plus jeunes qu’auparavant et sont envoyés par leur entreprise ou organisation à l’étranger dans le but de faire leurs preuves.

L’accompagnement peut être assez complet. Ainsi, quand l’expat a trouvé son logement, il lui sera utile de se faire aider, par exemple, dans les différents aspects liés à une location (garantie locative, assurances nécessaires, etc.). Par ailleurs, on constate que certains expats souhaitent investir et acheter une habitation en tant que placement ; le marché immobilier bruxellois étant souvent meilleur marché que celui de leur pays. Là aussi, il existe un besoin d’accompagnement pour trouver les meilleures solutions de financement.

Parmi les autres attentes qui figurent sur la liste des expats, mentionnons des solutions en matière de mobilité ainsi que, pour ceux qui ont des enfants, la recherche d’une crèche et/ou d’une école. Les expats s’intègrent assez rapidement à Bruxelles, qui est une ville multiculturelle et accueillante où l’on peut trouver des gens qui parlent plusieurs langues et où l’offre culturelle est riche et diversifiée. Globalement, on peut dire que les expats qui découvrent Bruxelles sont agréablement surpris. D’ailleurs, certains resteront y vivre par après, alors que la durée moyenne de séjour d’un expat varie entre trois et quatre ans.

Laurent Dans

Business Manager Expatriates KBC Brussels
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