100 matins pour le Good Morning 500, le petit-déj' de l'avenue Louise

24 octobre 2025 par
Era Balaj

Depuis la rentrée 2025, Good Morning 500, le petit-déjeuner hebdomadaire de Beci, change de formule : chaque jeudi s’articule autour d’une thématique. En octobre, on célèbre le 100ᵉ matin réseautage. Entretien avec Jean-Marie Defaut.

Il est à peine huit heures et déjà les voix s’élèvent, les tasses s’entrechoquent. Dans le hall de l’Avenue Louise 500, l’odeur du café rivalise avec celle des croissants. Mais l’essentiel est ailleurs : dans ces poignées de main qui ouvrent une discussion, dans ces regards qui annoncent un projet. Le Good Morning 500, né comme un simple petit-déjeuner, est devenu au fil du temps un rituel pour celles et ceux qui entreprennent à Bruxelles. En octobre, il soufflera sa centième bougie. L’occasion de demander à Jean-Marie Defaut, son organisateur, ce qui fait la force de ce rendez-vous matinal.

Le Good Morning 500, on l’appelle souvent « le petit-déjeuner des entrepreneur·es ». Pour toi, qu’est-ce que c’est vraiment ?

Avant tout, c’est un moment de rencontre et de networking. Être entrepreneur·e ne commence pas seulement quand on possède une société : ça démarrera dès la germination d’une idée, ou dès qu’on se décide à entreprendre. Beaucoup hésitent à se reconnaître dans ce terme parce qu’ils·elles ne « ressentent pas encore la fibre ». J’ai voulu casser cela avec le Good Morning 500, grâce à la latitude de mon travail chez Beci : réunir tous·tes celles et ceux qui entreprennent, petit·es ou grand·es, membres ou non, des indépendant·es flexibles, des PME, des start-ups, des entreprises plus établies. Au GM500, on partage des expériences, des questionnements, des conseils, loin de l’isolement que peut parfois ressentir un·e entrepreneur·e.

On est maintenant dans ta deuxième “saison” à ce poste d’organisateur. Qu’est-ce qui change concrètement cette année ?

L’événement reste hebdomadaire, mais nous avons apporté une nouveauté : chaque jeudi a désormais sa thématique, qu’il s’agisse de finances, de mobilité, entrepreneuriat au féminin, pour ne citer que quelques exemples, tout en gardant l’esprit du GM500. L’idée n’est pas de filtrer le public selon ses centres d’intérêt, mais cela donne un fil rouge, tout en laissant la porte ouverte à tout le monde.

Qu’est-ce que ces thématiques changent pour les participant·es ?

Elles apportent de la matière aux échanges. Le réseautage reste au cœur du GM500, c’est 85 à 90 % du temps, mais les thématiques permettent de lancer des discussions qui parlent à tout le monde. Prenons celle de « la solitude de l’entrepreneur·e » : c’est une réalité, qu’on soit à la tête d’une multinationale ou qu’on démarre son activité. Même chose pour le rapport à la finance ou la mobilité, ce sont des sujets qui concernent tout le monde, peu importe a taille de la structure. Ces moments ouvrent un espace pour en parler, partager des expériences, se donner des conseils. Souvent, on se rend compte qu’on a plus de points communs qu’on ne l’imagine.

Tu insistes aussi beaucoup sur la diversité des profils. Pourquoi ?

Parce que c’est ce qui rend les rencontres riches. Voir un patron d’une grande structure discuter avec quelqu’un qui vient de lancer sa start-up, c’est ça le GM500. On casse les barrières, on sort des silos. Peu importe la taille de la structure, chacun·e a quelque chose à apporter.

Peut-on proposer une thématique pour un futur GM500 ?

Absolument. Si quelqu’un a une idée, il ou elle peut me contacter, par mail ou téléphone. On prend rendez-vous, on échange, et on voit comment calibrer la proposition. La base, c’est de rendre le GM500 collectif, participatif. On ne choisit pas au hasard : l’idée est d’équilibrer entre ce qui touche beaucoup de monde et ce qui permet de creuser certains sujets. Les thématiques sont déjà quasiment bouclées jusqu’à Noël, mais il y a toujours de la place pour de nouvelles idées.

La centième édition, ça se fête ?

Oui, c’est symbolique ! Cent éditions, ça veut dire que le format tient la route, qu’il répond à une attente. Beaucoup de sessions affichent complet sans qu’on ait besoin de faire beaucoup de communication. Les participant·es savent qu’ils·elles trouveront ici quelque chose qui leur parle, et c’est ce qui les fait revenir. Pour moi, c’est une fierté, mais surtout une motivation pour continuer à faire évoluer le GM500, sans perdre son esprit : le plaisir de se retrouver autour d’un café et d’un croissant pour partager bien plus qu’un petit-déjeuner.


La communauté de Beci vous attend au prochain Good Morning 500 ! Les places partent comme des petits « croissants », alors prenez vite la vôtre =>  Ici



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