Mercredi 27 août, plus de 300 acteur·ices de l’écosystème bruxellois se sont réuni·es au campus d’AG pour le Beci Summer Summit. Une rentrée sold out placée sous le signe du dialogue et de l’entrepreneuriat.
Difficile de trouver une chaise libre ce jour-là. La rentrée de Beci a rassemblé une salle pleine à craquer : dirigeant·es d’entreprise, décideur·euses publics, partenaires et journalistes, au campus de l’AG, nouveau partenaire structurel de la maison. Si le rendez-vous avait un parfum de retrouvailles après l’été, il s’agissait surtout de remettre l’entrepreneuriat au centre du débat ou plutôt au centre de Bruxelles. Il s’agissait d’ailleurs de la thématique de cette première édition du Beci Summer Summit : « Bruxelles, capitale de l’entrepreneuriat ». Le CEO Thierry Geerts l’a rappelé : « Bruxelles n’a pas besoin de copier d’autres modèles, sa force tient à la diversité de son écosystème économique », avant d’appeler à l’action : « Osons Bruxelles et soyons fiers·ères d’être Bruxellois·es ! »
Dans cette atmosphère conviviale, soutenue par AG, Choux de Bruxelles et Interparking, les échanges ont pris la forme d’un vrai dialogue entre acteurs de terrain et monde politique. Voici ce qu’il fallait retenir.
Une forêt à cultiver
Bruxelles, capitale de l’entrepreneuriat ? Oui, mais surtout « Bruxelles est une forêt », a lancé Thierry Geerts en ouverture. Une métaphore pour rappeler que la vitalité collective repose sur la diversité et la force des entreprises bruxelloises, quelle que soit leur taille. Une image prolongée par Bernard Quintin, Ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, chargé de Beliris présent au Brussels Summer Summit : « Un jardinier doit être attentif à ce que les jeunes pousses ne soient pas étouffées ».
Tout est dit : planter des idées ne suffit pas, il faut aussi veiller à leur croissance, à l’abri des lourdeurs et des obstacles. La forêt bruxelloise, faite de start-ups, de PME familiales, de multinationales et d’indépendant·es, se nourrit de sa diversité et de ses interactions. Toutefois, Annick Hernot, présidente de Beci, le rappelle dans l’édito : « cette forêt ne pousse pas seule ».
Cartographier, simplifier, relier
Alain Heureux, business development chez Beci, a ensuite dressé une cartographie impressionnante des initiatives bruxelloises : 456 points d’appui : incubateurs, fédérations, lieux de coworking, services publics et privés. Derrière la richesse de cette offre, il a pointé un besoin clair : relier davantage, simplifier les parcours, rendre l’écosystème plus lisible pour celles et ceux qui s’y lancent.
Dans le même esprit, Lisa Isnard, Secrétaire générale de Beci, a plaidé pour réduire la charge administrative qui étouffe trop souvent l’élan entrepreneurial. Une volonté que Beci traduit par des actions immédiates, indépendantes du calendrier politique (détaillée davantage en page 3 de cette édition du magazine).
Ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, présente également à la soirée. Un chiffre qui dit tout du potentiel de la capitale, à condition de lever les freins qui persistent.
Rendez-vous en 2026
Le Summer Summit n’a pas seulement dessiné un état des lieux, il a ouvert une perspective. Politiques, entrepreneur·es, partenaires et journalistes se sont retrouvés côte à côte, preuve que l’on peut se rassembler et s’écouter malgré les différences (promis, personne n’est resté enfermé en conclave).
L’essentiel à retenir : même sans gouvernement bruxellois, Beci continue à agir, à structurer, et à rapprocher acteurs publics et privés.
Beci consolide aussi ses alliances, avec l’arrivée de nouveaux partenaires comme BDO, NSI et AG, preuve qu'une dynamique collective est en marche.
La prochaine invitation est déjà lancée : rendez-vous le 26 août 2026 ! Bruxelles a toutes les cartes en main pour devenir capitale de l’entrepreneuriat, si elle continue à cultiver la coopération, l’écoute et l’audace. Pour paraphraser L’Echo : YAKA!