Du 16 au 22 septembre, la Semaine de la Mobilité invite les Bruxelloises et Bruxellois à repenser leurs déplacements. L’occasion aussi de mettre en lumière D’Ieteren Automotive, acteur historique de la mobilité et partenaire structurel de Beci.
Imaginez Bruxelles sans le vrombissement des moteurs, sans files interminables aux feux rouges. La Semaine de la Mobilité (du 16 au 22 septembre 2025) est un temps fort pour repenser nos habitudes, avec comme point d’orgue le Dimanche sans voiture. La capitale se transforme alors en la plus grande zone urbaine fermée aux voitures d’Europe, offrant aux habitantes et habitants la possibilité de (re)découvrir leurs quartiers à pied, à vélo ou via les multiples services de mobilité partagée.
Pour Denis Gorteman, CEO de D’Ieteren Automotive, la semaine de la mobilité est l’occasion de promouvoir la multimodalité : « Notre objectif est d'abord de mettre en avant nos solutions qui facilitent la vie de nos client·es pour pouvoir passer d'un mode de transport à un autre », explique-t-il avant d’ajouter : « Nous voulons aussi inciter à découvrir d’autres options que la voiture individuelle : le vélo, les transports publics, la marche, voire l’usage des taxis. Nous encourageons aussi les entreprises à pratiquer la multimodalité. »
Un héritage bruxellois
D’Ieteren fait partie du décor de Bruxelles depuis plus d’un siècle. L’entreprise familiale, née en 1805, a d’abord fabriqué des carrosses avant d’importer les voitures du groupe Volkswagen. Pour autant, réduire D’Ieteren à l’automobile uniquement serait une erreur. L’entreprise développe aujourd’hui un écosystème de solutions où l’on retrouve les voitures partagées, les vélos, les taxis, ou encore des outils pour faciliter la multimodalité.
« Nous sommes bruxellois depuis le début des années 1900. Il est logique pour nous d’être aux côtés de Beci, car le développement de la Région de Bruxelles Capitale est essentiel pour nous », confie d’ailleurs Denis Gorteman. L’histoire du groupe s’entrelace ainsi avec celle de la capitale, mêlant tradition et adaptation permanente.
La mobilité comme choix
Au cœur de la stratégie de D’Ieteren, un mot : multimodalité. Autrement dit, ne pas s’enfermer dans un seul mode de déplacement, mais choisir celui qui convient le mieux. Un rendez-vous au centre-ville ? Le vélo ou le métro gagne du temps. Un déplacement plus long ou sous la pluie ? La voiture reste utile. « La multimodalité, c’est utiliser le meilleur moyen de transport selon les circonstances. Parfois le vélo est plus pratique que la voiture, parfois c’est l’inverse. L’essentiel est de pouvoir choisir », soutient le CEO. Cette approche pragmatique évite l’opposition stérile entre voiture et mobilités douces. Elle prône plutôt la complémentarité. D’ailleurs, à l’occasion du Dimanche sans voiture, Denis Gorteman encourage chacun·e à tester la marche, le vélo ou encore les transports publics.
L’entreprise n’hésite pas à promouvoir ses solutions auprès des particuliers, mais aussi à inciter chacun·e à tester d’autres options. Poppy, son service de voitures partagées, permet par exemple d’accéder à un véhicule uniquement quand c’est nécessaire, sans la contrainte de la possession. Quant au vélo, il s’impose de plus en plus comme le compagnon du quotidien. Bruxelles Mobilité estime d’ailleurs que le nombre de cyclistes dans la capitale a doublé entre 2010 et 2022, signe que les habitudes évoluent.
Les entreprises en mouvement
La Semaine de la Mobilité ne concerne pas uniquement les citoyen·nes, les entreprises y trouvent aussi matière à réflexion. Comment réduire les coûts liés aux déplacements ? Comment rendre le quotidien des collaboratrices et collaborateurs plus fluide ?
« Nous les accompagnons dans leur mobilité quotidienne, mais innovons également, afin de les aider dans la mise en place de plans de mobilité plus larges », précise Denis Gorteman. Flottes partagées, intégration du vélo dans les trajets domicile-travail, incitations à diversifier les modes de transport… Autant d’initiatives qui améliorent la qualité de vie et l’efficacité économique, tout en réduisant l’empreinte carbone.
Respect et entrepreneuriat
Quand on demande à Denis Gorteman quelles valeurs rapprochent D’Ieteren de Beci, la réponse est immédiate : « L’esprit d’entreprendre et le respect. » Deux piliers qui expliquent la longévité d’une maison plus ancienne que la Belgique elle-même. « Respect des collaboratrices, des collaborateurs, des clients et des engagements pris : c’est ce qui permet de durer. »
Au fond, la Semaine de la Mobilité et le Dimanche sans voiture rappellent que la ville est un bien commun. L’espace public n’appartient pas uniquement aux automobilistes, mais à toutes celles et ceux qui l’habitent, le traversent ou le partagent.