En route vers une mobilité plus intelligente : 4 alternatives intéressantes à la voiture de société

5 septembre 2019 par
BECI Community

[Coproduction] Les embouteillages sur les routes belges ne cessent de s’allonger, et apparaissent de plus en plus souvent en dehors des heures de pointe et sur les voies secondaires. Selon Touring Mobilis, en 2018, les navetteurs ont perdu 1.588 heures au total – soit 66 jours entiers – dans des files de plus de 100 km.

Les embarras de circulation pèsent lourdement sur le bien-être et la productivité de vos collaborateurs. Veerle Michiels, experte en mobilité chez SD Worx : « Les embouteillages et la perte de temps sur la route restent une grande source de frustration. Il faut offrir aux navetteurs des solutions pour limiter le temps qu’ils passent dans le trafic et augmenter leur satisfaction au travail ».

En tant qu’organisation, vous avez donc tout intérêt à encourager vos collaborateurs à organiser leurs trajets domicile-travail de manière plus intelligente, plutôt qu’à opter pour la solution automobile en pilotage automatique. Dans cet article, nous vous proposons 4 alternatives intéressantes à la voiture de société.

 

  1. Les transports publics

L’abonnement social – l’intervention dans un abonnement de transport public – encourage les travailleurs à délaisser leur voiture. En tant qu’employeur, vous ne devez payer aucune cotisation sociale.

Les règles diffèrent selon le moyen de transport public :

  • Train : si votre collaborateur vient travailler en train, vous êtes légalement tenu de rembourser une partie de son abonnement. Aucune distance minimale n’est fixée. La participation s’élève en moyenne à 75 %.
  • Bus, tram ou métro : un travailleur entre en ligne de compte uniquement s’il doit parcou­rir au moins 5 km (aller ou retour). En fonction de votre commission paritaire, la distance minimale peut être diminuée ou supprimée par certaines CCT.

 

  1. L’allocation de mobilité (cash for car)

En mars 2018, les autorités publiques ont créé l’allocation de mobilité, ou le régime cash for car. Cette solution vise à la fois à diminuer le nombre de voitures de société et à résoudre les problèmes de mobilité. Concrètement, les salariés peuvent choisir d’échanger la voiture à laquelle ils ont droit contre une somme d’argent qu’ils peuvent dépenser librement.

L’allocation de mobilité se calcule sur la base de la valeur catalogue de la voiture restituée et de l’éventuelle cotisation du travailleur pour son usage. Une carte essence augmente également la somme de l’allocation. Concrètement, l’allocation représente 20 % de 6/7èmes de la valeur catalogue. Ce montant augmente encore de 20 % si le travailleur avait également une carte essence à disposition. La contribution personnelle du travailleur est ensuite déduite.

Les travailleurs qui optent pour l’allocation de mobilité doivent, après restitution de leur voiture, financer eux-mêmes leurs frais de déplacement domicile-lieu de travail. Et ce, quel que soit le moyen de transport choisi. Vous n’avez plus l’obligation d’intervenir dans ces frais. Si vous le faites quand même, cette intervention sera considérée comme une partie du salaire : elle sera donc soumise à l’ONSS et aux impôts.

 

  1. Le budget mobilité

Vous pouvez aller encore plus loin, et offrir à vos travailleurs un budget mobilité à consacrer librement à une gamme plus vaste de solutions de transport. Vous augmentez ainsi la flexibilité et la liberté de choix.

Avec un budget mobilité, un travailleur peut par exemple opter pour une plus petite voiture de société et investir le reste dans un vélo pliable, pour parcou­rir les derniers kilomètres jusqu’à son lieu de travail. Pas d’embouteillages, pas de stress de parking. D’autres pourront opter pour un abonnement de transport public et un vélo électrique ou un speed pedelec.

Deux exemples concrets :

  1. Pierre habite à Wavre et travaille à Bruxelles. Il prend sa voiture de société écologique pour se rendre de son do­micile à un Park & Ride situé aux abords de la capitale, puis parcourt les derniers kilomètres sur son vélo pliable.
  2. Anne travaille à proximité de la gare de Namur et habite dans le petit village de Héron. Tous les jours, elle parcourt une dizaine de kilomètres sur son vélo électrique jusqu’à la gare d’Andenne, où elle prend ensuite le train jusqu’au travail.

 

  1. Le vélo

Environ 80 % des travailleurs habitent dans un rayon de 10 km de leur lieu de travail ou d’une gare. Pour eux, le vélo constitue une alternative idéale à la voiture de société. Voici quelques bonnes raisons pour le promouvoir dans votre entreprise :

  • Vous pouvez payer à votre collaborateur une indemnité vélo exonérée d’impôt, pour un montant maximal de 0,24 euro par kilomètre parcouru. Depuis le 1er janvier 2019, cette exemption vaut pour tous les vélos : vélos de ville, VTT, vélos de course, vélos électriques ordinaires (jusqu’à 25 km/h), speed pedelec (jusqu’à 45 km/h), etc. Cette indemnité vélo est 100 % déductible.
  • Les vélos de société sont déductibles à 120 % jusqu’en 2020, de même que l’installation de parkings pour vélos et les frais d’entretien et de réparation. À partir de 2021, les frais seront déductibles à 100 %.
  • Les travailleurs qui se rendent à vélo au travail s’absentent en moyenne un jour de moins pour cause de maladie. Ils sont également plus productifs car plus en forme et moins stressés.

 

Votre politique de mobilité sur mesure

Comme vous le voyez, vous avez bon nombre de possibilités pour introduire et encourager la mobilité durable dans votre entreprise, et augmenter ainsi la satisfaction de vos travailleurs. Vous cherchez encore de l’inspiration pour une politique de mobilité motivante, intelligente et sur mesure ?

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Veerle Michiels

Expert mobilité chez SD Worx

 

 

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BECI Community 5 septembre 2019
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