Les start-up créent, en moyenne, plus d’emplois que les PME

2 mars 2020 par
BECI Community

L’impact des start-up dans le domaine de l’emploi est trop souvent sous-estimé, alors celles-ci créent en moyenne deux fois plus d’emplois qu’une PME de même taille. En effet, près de 9 PME sur 10 sont des sociétés unipersonnelles contre 1,4 % des start-up. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par Start it @KBC auprès de plus de 150 start-up.

Pour l’ensemble de la communauté belge de Start it @KBC, composée de plus de 500 start-up, on prévoit 1 050 nouvelles offres d’emploi en 2020. Selon les chiffres de la Commission européenne, 4,8 personnes travaillent dans une start-up moyenne, contre 2,5 dans une PME de même dimension.

« Ces chiffres reflètent bien le conseil que nous formulons à nos start-up, qui est de s’entourer d’une équipe », déclare Lode Uytterschaut, fondateur et CEO de Start it @KBC. « Pour construire une start-up qui gagne, vous avez besoin de différentes compétences. Peu d’entrepreneurs ont la capacité de tout faire eux-mêmes. Mettre un nouveau produit ou service sur le marché n’est pas chose facile. Vous devez travailler dur et devrez sans aucun doute essuyer quelques revers. Lorsque cela arrive, il est utile de pouvoir compter sur une équipe qui offre un soutien moral et une expertise supplémentaire. »

Depuis leur création, les start-up qui ont participé à l’enquête ont généré 83,9 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit une moyenne de 540 000 euros par start-up. Ces ventes moyennes sont en forte croissance, ce qui est plutôt logique vu l’année de ventes supplémentaire sur laquelle ont pu compter de nombreuses entreprises.

Tom Simonts, Senior Financial Economist chez KBC, réagit à ces chiffres : « Nous constatons une croissance exponentielle du chiffre d’affaires des start-up. C’est une excellente nouvelle. Pour les start-up, il est crucial de pouvoir assurer leurs ventes le plus rapidement possible, car il s’agit des revenus les plus sûrs et les plus stables. Les pouvoirs publics pourraient continuer à stimuler ces ventes, de préférence sous la forme d’un mécanisme de soutien et de garantie du risque pour les clients. Les entreprises et les consommateurs seront alors plus nombreux à envisager un achat auprès des start-up, sans devoir se soucier de la livraison future ou d’autres éléments… Un tel mécanisme permettrait d’accélérer la création de valeur économique. »

Parallèlement au nombre d’emplois créés et aux ventes en croissance, les investissements dans les start-up ont également le vent en poupe. Le capital-risque reste le mode de financement externe majeur pour les start-up. Les montants apportés par le capital-risque demeurent en effet globalement plus importants que ceux issus des business angels ou de prêts bancaires.

Le rôle des pouvoirs publics demeure cependant crucial pour leur permettre de croître, certainement à leurs débuts. 83 % des start-up interrogées avaient en effet attiré des investissements provenant des pouvoirs publics sous la forme de subsides. « Cela montre que les autorités publiques jouent un rôle majeur dans le financement des start-up à un stade précoce », conclut Lode Uytterschaut.

 

Info : www.kbcbrussels.be

BECI Community 2 mars 2020
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